Il vous transperce l’esprit d’un regard aigü, comme pour traquer dans vos paroles, l’insignifiant indice qui l’amènerait à échafauder une constructive solution.
Normal, pour un constructeur !

Ce passionné de micro mécanique, avant même que l’horlogerie ne s’empare de ses visions techniciennes, est à fond dans vos dires et, si sa pensée semble s’évader, c’est en direction de vos intérêts.

Votre flux verbal, les croquis et idées que vous pourriez lui exposer, risquent fort de lui infliger quelque insomnie, tant il voudra résoudre l’équation.
Vous sera-t-il d’un grand renfort ?

Son vécu professionnel, ses faits d’arme, me laissent penser que oui, même si la branche horlogère lui interdit d’exposer ses paternités – la règle veut que l’on s’efface derrière le nom d’une marque ou d’un modèle.

Il reste des choses à inventer, en horlogerie, il reste des chemins de traverse, des voies inexplorées.
Tout est affaire de vision.

Frédéric Richard en a, elles sont utiles. Ce bosseur passionné pourrait bien vous y associer.

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Joël A. Grandjean

Rédacteur en chef JSH et HEURE Suisse